Le canal carpien se trouve au niveau de la face antérieure de chaque poignet. Il a la forme d’un tunnel et est maintenu par le carpe sur les côtés et en arrière. En avant, c’est le ligament annulaire de cet os qui le retient. Aucune cause fixe n’est à l’origine du syndrome du canal carpien, ce qui le rend un peu difficile à cerner.
Comment survient le canal carpien ?
Le syndrome du canal carpien est le plus souvent idiopathique. Dans certains cas, il est le résultat d’une pathologie ou de facteurs métaboliques, voire hormonaux. Ce sont entre autres la ménopause, la grossesse, le diabète ou l’hypothyroïdie.
Certaines études révèlent que ce mal résulterait également des maladies ostéoarticulaires ou encore des anomalies constitutionnelles. Des mouvements répétés et des travaux manuels répétitifs peuvent aussi engendrer cette douleur.
Qui sont les plus exposés ?
Les habitants de certaines régions du monde sont très exposés au syndrome du canal carpien, là ou l’information est arrivé. En effet, ce trouble musculosquelettique est fréquent au Canada, aux États-Unis et dans la grande majorité des pays européens.
Les femmes et les hommes dont la tranche d’âge est comprise entre 40 et 50 ans, puis entre 60 et 70 ans, le sont également. Il en est de même pour les femmes enceintes, quoique le trouble régresse fortement à l’accouchement avant de se déclencher à nouveau lors des prochaines grossesses.
Quels en sont les symptômes ?
Il se pourrait que vous souffriez du syndrome du canal carpien si vous commencez à ressentir des picotements et des engourdissements. Ceux-ci se localisent au niveau de votre pouce, de votre index, de votre majeur ou au niveau de votre main toute entière. Une difficulté à vous saisir des objets les plus légers est aussi un indice. À cette liste s’ajoutent des douleurs répétées dans la paume des mains ou au niveau du poignet. Dans le pire des cas, le mal irradie vers votre avant-bras et votre épaule.
Quels sont les traitements prévus ?
Bien avant de traiter le syndrome du canal carpien, le médecin va s’évertuer à faire disparaître la maladie qui en est la cause. Cependant, une femme enceinte se fera prescrire un traitement local.
Pour confirmer le diagnostic, le professionnel va demander un électromyogramme. Cet examen est suivi par un neurologue. Il donne une valeur précise de la vitesse de conduction nerveuse dans les poignets. Il permet aussi de confirmer que c’est bien le nerf médian qui est atteint.
En fonction des résultats de l’électromyogramme, il sera conseillé au patient de changer quelques-unes de ses habitudes. Il ne devra par exemple plus utiliser autant la main douloureuse et s’il fume, il devra réduire sa consommation de tabac.
Si les douleurs continuent, une réadaptation pourrait être envisagée. L’objectif est de supprimer la réaction inflammatoire présente dans les tissus. Malheureusement, la chirurgie demeure le dernier recours lorsque les différents traitements n’aboutissent pas. L’intervention va consister à ôter le ligament qui crée une pression sur les nerfs médians.