Tout d’abord, l’engouement pour les travaux dits « manuel » connait un nouvel essor depuis quelques années. La plomberie, l’électricité et le sujet de notre billet, la vitrerie, ne semblent plus rebuter la jeune génération. Par ailleurs, celle-ci a bien compris qu’embrasser une carrière non située derrière un bureau pouvait aussi nourrir son homme.
V oici donc un petit exposé du métier de vitrier.
Mais tout d’abord…
Il faut souligner que le terme de vitrier peut aussi être remplacé par celui de miroitier. Il y a plusieurs siècles, les deux métiers faisaient apparaitre des différences. Aujourd’hui, il n’y en a plus vraiment. Le vitrier reste la personne avisée pour la pose ou la réparation de produits verriers. Ainsi, son champ d’investigation demeure assez vaste. Vitre de fenêtre bien évidemment, mais aussi de portes-fenêtres, de vérandas, de vitres équipant un meuble, d’aquarium et même de vitres d’inserts.
Par ailleurs, le vitrier travaille en collaboration avec d’autres métiers du bâtiment. Aussi, il possède des notions de plomberie, d’électricité, de carrelage, de peinture, qui lui permettent de comprendre les contraintes de ses collègues.
D’autre part, le vitrier peut avoir un statut professionnel différent. Salarié, il fait partie d’une entreprise et se rend sur les chantiers en cours. Il procède à la pose de neuf et effectue également de la réparation. En tant qu’artisan, il peut développer lui-même son affaire.
Comme on pouvait s’y attendre, le traitement d’un vitrier varie en fonction de son statut. Autrement dit, en tant qu’artisan à son compte, le salaire du vitrier correspondra à sa capacité de travail. De la même manière, le vitrier à son compte devra prendre en charge le développement de sa clientèle. Il coiffera donc également une casquette de dirigeant qui décide de la marche de l’entreprise.
Ensuite, le traitement salarial peut varier d’une région à l’autre. Par exemple, on constate un écart important entre l’Ile de France et la région Sud-ouest. Dans la première, les salaires généralement constatés oscillent autour de 27 000 € bruts mensuel. Cela correspond à un salaire brut mensuel de 2200 €. En revanche, pour la région Sud-ouest, les traitements tournent plutôt autour des 23 000 € bruts mensuel (salaire mensuel brut de 1900 €). Enfin, précisons que le vitrier débutant qui commence perçoit environ 1540 € en début de carrière.
E
Voilà typiquement une profession qui demande patience et longueur de temps. Avec la pratique, la technique s’affine. De la minutie, de la rigueur et de la précision représentent les qualités premières d’un bon vitrier.
Par ailleurs, un sens aigu de l’esthétique et un côté créatif peuvent contribuer un vitrier à se démarquer d’un autre.
Enfin, pour l’artisan qui travaille seul, des compétences en gestion, commerce et comptabilité devront être acquises pour travailler en autonomie.
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